Depuis longtemps,
le femme m'est toujours apparue comme la plus belle chose qui soit.
A l'heure où les garçons sont amoureux de leur maman et les filles de leur papa, moi je n'avais d'yeux que pour ma mère, cette femme si belle, si douce, qui savait me tenir dans ses bras, me réconforter et ma soigner,...
J'ai du me planter lors de mon complexe d'oedipe...
A l'école, toujours pareil, je n'ai jamais aimé mes professeurs, mais je ne peux dire combien, mes professeures,
elles, m'émerveillaient, je ne sais d'où cela provenait,
mais je le vivait, admirant du fond de la salle,
cette muse, qui avait tout pouvoir sur nous,
pauvre marmots que nous étions...
Il faut croire aujourd'hui avec le recul,
que ce qui m'attiraient chez elles était,
cette lueur au fond des yeux qui fait
que l'apprentissage tient au charme
qu'elles développaient....
La jour où le corps change,
qu'il quitte la grâce de l'enfance
pour l'ingratitude de l'adolescence
je fus prise de pannique...
Pourquoi avais je chaud devant certaines personnes du même sexe que moi,
pourquoi la nuit, dans mes rêves,
c'était l'image de ma "meilleure" copine
qui m'enveloppait.
Comment en parler, le dire, le confesser,...
Pourquoi, je me liquéfiais devant mon propre sexe...
Ainsi donc, l'homosexualité, n'arrive pas qu'aux autres, ou alors c'est tout simplement que les autres c'était moi!
On ne sait jamais vraiment, mais c'était sur, à se jours, j'étais lesbienne!
Ce n'est que lorsque, les copines commençaient toutes à avoir leurs premiers copains que ma vision à changée,...
Pourquoi moi, je ne désirais pas en avoir un, à un age où beaucoup de choses se forment sur les relations sociales entres enfants, moi je me nourrissait encore de l’instinct maternel...
Le plus dur comme bien souvent, c'est le pourquoi, des tiers...
Mon dieu, que se mot me semblait dégradant, humiliant...
Je devenais une bête de foire, un évènement, différente, et il me semblait que tout le désiganait ainsi...
Sans savoir où allait aller ma vie à se moment,
je décida de faire avec, qu'importe ce que l'on pouvait bien penser de moi, je serais au dessus!
Deux ou trois années passèrent et je fus au lycée,
lorsque je rencontra celle qui fera de moi
une fervente féministe et une amoureuse de la femme.
De 2 ans mon aînée,
elle était en terminal et moi en seconde,
grande, rousse, une peu au teint laiteux,
elle avait le pouvoir de "voir" les gens au travers de ses grands yeux verts, qui me fascina, m'ennivra...
Dès lors je ne la quittais plus du regard,
et la relation qui découla de nos sentiments,
reste l'un des plus beaux souvenir de ma vie...
Auprès d'elle, je découvris l'amour, la beauté du corps, sa volupté, la douceur qu'une femme peut donner, la jouissance, le plaisir, les lèvres, les mains, le touché...
Je ne suis jamais rendu compte à quel point cette muse m'avait changé,
j'étais devenue, une jeune femme avec elle, assumant sa sexualité, la vivant,
capable de criée sur les toits, haut et bien fort, "oui, j'aime les femmes!"
Je ne me suis jamais sentie aussi bien dans ma peau et dans mon corps,
et bien que cette histoire soit finie de bien longtemps,
je garde en moi tout ce qu'elle m'a laissée,
tout ce que les femmes m'ont laissées.
Lesbienne, c'est un joli mot après tout,
plus qu'une orientation sexuelle,
une façon de vivre.
Je n'ai rien contre les hommes,
mais je préfère la femme comme écrin de plaisir...