mardi 15 novembre 2011

Habiller mon téton...

Depuis quelques temps déjà, 
ca me titille, me chatouille, (je ne vais pas vous faire la chanson d'annie cordi)
Néanmoins, le piercing au téton, qu'en pensez vous?
Mon hésitation est palpable, donner moi votre avis...




vendredi 4 novembre 2011

Un petit peu de moi...

En manque de sujets en se moments, vous en avez pour moi?
Participant au "Mardi défi" de Lilou libertine, 
Je me suis dit qu'il serait juste de vous en faire partager aussi.

Alors en attendant que l'inspiration me revienne, je vous embrasse
et vous laisse à mes clichés!





jeudi 13 octobre 2011

Louis(e) de Ville

Louis(e) de Ville est une comédienne, performeuse burlesque, éducatrice sexuelle, et auteure. 
Diplômée d’art dramatique, elle a commencé à faire du théâtre engagé dans son natal Kentucky  (Etats-Unis), avec des pièces contre le racisme, le sexisme, et l’homophobie. 
Elle continue en France et en Europe à créer sa propre propagande féministe et queer en explorant, exploitant et détournant les codes du genre. 
Avec ses personnages, de femme au foyer parfaite et putain, de fille en bonbons et bite en sucre d’orge, de marin pin-up, de gangster à paillettes et de femme à barbe, elle est un exemple vivant du mouvement pro-sexe, et rend Judith Butler et Michel Foucault excitants.  
Elle a créé avec Wendy Delorme et Mister Mister  le « Drag King Fem Show ». Elle a notament monté en tant que metteur en scène « les Monologues de Vagin » en 2002, créer  « Fantasmes  de Louise de Ville» en 2006 et écrit sa première pièce en Français : « Betty speaks » en 2009.  
Elle a présentée une première version de ce spectacle au « 3ème festival de théâtre gay et lesbien de Paris » qui lui a valu le prix d’interprétation féminine.













Hier, en représentation lors du Grand soufflet, à Rennes!
Un show magnifique, raffiné, glamour, burlesque, sensuel, existant,
un bout femme superbe, qui fait rêver, rire, et donne chaud...

Soumission...

Ne plus être à soi,
se donner à l'être aimé,
exister à travers lui,
se sentir vivre,
perdre le contrôle,
jouir,
revivre,
redécouvrir son propre corps,
être rassurée par une présence,
la liberté après l'emprisonnement,
l'étonnement du plaisir,
la chaleur de la fessée,
donneuse d'orgasme,
humilité,
sentir la présence, 
être soudain habitée...




... La soumission en amour, n'est pas nécessairement, 
une marque de faiblesse, d'humiliation,
mais une preuve de sentiments, de confiance, 
savoir se donner à l'être chers...

dimanche 9 octobre 2011

Un amour au féminin...

Depuis longtemps,
le femme m'est toujours apparue comme  la plus belle chose qui soit.

A l'heure où les garçons sont amoureux de leur maman et les filles de leur papa, moi je n'avais d'yeux que pour ma mère,  cette femme si belle, si douce, qui savait me tenir dans ses bras, me réconforter et ma soigner,...
J'ai du me planter lors de mon complexe d'oedipe...




A l'école, toujours pareil, je n'ai jamais aimé mes professeurs, mais je ne peux dire combien, mes professeures,
elles, m'émerveillaient, je ne sais d'où cela provenait,
mais je le vivait, admirant du fond de la salle,
cette muse, qui avait tout pouvoir sur nous,
pauvre marmots que nous étions...








Il faut croire aujourd'hui avec le recul,
que ce qui m'attiraient chez elles était,
cette lueur au fond des yeux qui fait
que l'apprentissage tient au charme
qu'elles développaient....

La jour où le corps change,
qu'il quitte la grâce de l'enfance
pour l'ingratitude de l'adolescence
je fus prise de pannique...








Pourquoi avais je chaud devant certaines personnes du même sexe que moi,
pourquoi la nuit, dans mes rêves,
c'était l'image de ma "meilleure" copine
qui m'enveloppait.

Comment en parler, le dire, le confesser,...
Pourquoi, je me liquéfiais devant mon propre sexe...

Ainsi donc, l'homosexualité, n'arrive pas qu'aux autres, ou alors c'est tout simplement que les autres c'était moi!

On ne sait jamais vraiment, mais c'était sur, à se jours, j'étais lesbienne!

Ce n'est que lorsque, les copines commençaient toutes à avoir leurs premiers copains que ma vision à changée,...









Pourquoi moi, je ne désirais pas en avoir un, à un age où beaucoup de choses se forment sur les relations sociales entres enfants, moi je me nourrissait encore de l’instinct maternel...

Le plus dur comme bien souvent, c'est le pourquoi, des tiers...


Mon dieu, que se mot me semblait dégradant, humiliant...
Je devenais une bête de foire, un évènement, différente, et il me semblait que tout le désiganait ainsi...


Sans savoir où allait aller ma vie à se moment,
je décida de faire avec, qu'importe ce que l'on pouvait bien penser de moi, je serais au dessus!

Deux ou trois années passèrent et je fus au lycée,
lorsque je rencontra celle qui fera de moi
une fervente féministe et une amoureuse de la femme.



De 2 ans mon aînée,
elle était en terminal et moi en seconde,
grande, rousse, une peu au teint laiteux,
elle avait le pouvoir de "voir" les gens au travers de ses grands yeux verts, qui me fascina, m'ennivra...

Dès lors je ne la quittais plus du regard,
et la relation qui découla de nos sentiments,
reste l'un des plus beaux souvenir de ma vie...


Auprès d'elle, je découvris l'amour, la beauté du corps, sa volupté, la douceur qu'une femme peut donner, la jouissance, le plaisir, les lèvres, les mains, le touché...

Je ne suis jamais rendu compte à quel point cette muse m'avait changé,
j'étais devenue, une jeune femme avec elle, assumant sa sexualité, la vivant,
capable de criée sur les toits, haut et bien fort, "oui, j'aime les femmes!"



Je ne me suis jamais sentie aussi bien dans ma peau et dans mon corps, 
et bien que cette histoire soit finie de bien longtemps, 
je garde en moi tout ce qu'elle m'a laissée, 
tout ce que les femmes m'ont laissées.

Lesbienne, c'est un joli mot après tout, 
plus qu'une orientation sexuelle, 
une façon de vivre.

Je n'ai rien contre les hommes, 
mais je préfère la femme comme écrin de plaisir...




Elles...

Elles...
Elles, se sont nos grand mères, arrière-grand mères,
ces petites bonnes femmes, que l'on voit tirant difficilement leur cadi les jours de marchés...

Hier, elles portaient tout l'érotisme qui disparaît peu à peu aujourd'hui, symboles de féminité, d'autonomie, les premières à revendiquer leur jouissance!

N'oublions pas que nos grand mères avant de mettre au monde et d'assumer leur rôle induit par la société, était avant tout des représentantes de la Femme et de ce qu'elle porte...